28/10/2007

La nuit, éteins les néons



Mardi dernier, il était question d'éteindre la lumière pendant 5 minutes. C'était sans savoir que de drôles d'écolos warriors ont décidé d'éteindre pacifiquement les néons de Paris, la nuit, et qu'ils comptent bien faire école.



Sur le blog du clan du néon, vous trouverez les raisons de cette désobéissance civile : le manifeste, le pourkoidukoman et autre mode d'emploi pour éteindre une enseigne lumineuse.
Allez ! une autre vidéo, ils sont irrésistibles.


Des îles à sauver

L'Île Plate à Maurice

Dans la série "on bouge nos p'tits doigts sur les trackpads pour sauver des trucs", ce combat là mérite le détour. (hé, hé, la couleur du lagon ne vous a pas échappé...).
C'est l'histoire de deux îlots mauriciens sauvages et inhabités, l'Île Plate et l'Îlot Gabriel, loin, loin dans l'Océan Indien. Les Pailles-en-queue y chantent, les petits poissons exotiques y nagent et la flore endémique s'y épanouit sous le soleil austral.
Seulement voilà, comme on dit à la télé, le gouvernement local a décidé de conclure des baux commerciaux pour le développement d'un écotourisme disons "intéressé".
Un front de protestation nommé "Sov nou la plaz" s'est créé pour préserver la nature et l'intérêt public. Actuellement, la polémique bat son plein.
Pour leur donner un coup de main en manifestant votre solidarité, c'est sur myspace que ça s'passe.

Bzzzzzzzzz

Jardin Bio et Terre d'abeilles lancent une pétition pour sauver les abeilles décimées par les insecticides utilisés pour la culture des céréales. Et aussi par les OGM ?
Merci à Cityzen cats.


20/10/2007

Science sans liberté de conscience n'est que ruine de l'homme

Maïs transgénique (Reuters)

A la lecture dans Libé de cet article OGM: un chercheur sanctionné pour son esprit critique, je ne peux pas m'empêcher de faire le rapprochement avec le post précédent Du rififi à Babylone ou comment en cette bonne vieille terre de France, il n'est point permis aux chercheurs du service public de s'opposer à la pensée dominante. Il s'agit ici du "progrès" et des "lendemains radieux" vantés par les lobbys agroalimentaires qui, en faisant main basse sur le vivant, affirment leur sens inné et renouvelé pour l'intérêt général.

Donc, selon le quotidien national, le chercheur, Christian Vélot, de l'Institut de génétique et microbiologie d'Orsay se voit confisquer ses crédits puis notifier l'exclusion de son équipe en 2010. Ambiance (extraits de LIBERATION.FR : vendredi 19 octobre 2007).

D'un côté :
«Ma direction m’a d’abord adressé des remontrances verbales, me reprochant de prendre des positions publiques sur les OGM au nom de mes tutelles», relate-t-il. Lui affirme pourtant avoir toujours parlé publiquement «à titre personnel, en tant que chercheur, mais en citant [son] affiliation professionnelle.» «On m’a ensuite accusé de «cracher dans la soupe. Mais si on ne peut plus, en tant que scientifique critiquer la science, cela veut dire que la science n’est plus la science, c’est une église !»

De l'autre :
«cette décision est dictée seulement par la science». «Chaque directeur est libre de composer ses équipes de travail et il est clair que Christian Vélot ne partage pas le projet scientifique de l’Institut», (...) «Il préfère jouer les victimes», il est pris dans une spirale inflationniste.»


Christian Vélot est bien le prochain sur la liste des virés et autres démissionnaires.
Il semble que ses "déboires" ne soient ni personnels, ni anodins. Cela nous concerne tous. Nous avons le droit et le devoir d'exiger des débats contradictoires au sein des lieux financés par les deniers publics. Il nous est également recommandé de méditer à nos heures perdues sur la définition d'obscurantisme.

Je vous invite à regarder les deux parties de la conférence (2005) qui suit pour vous faire une idée sur l'homme à abattre. Une leçon magistrale de culture scientifique citoyenne par un pédagogue hors pair. Prenez votre temps, installez-vous. C'est long mais diaboliquement limpide. A vous de juger.

conférence (complet)



Pour prolonger la réflexion, un témoignage parmi tant d'autres sur le quotidien de la dissémination des OGM dans l'agriculture par Greenpeace France. Il apparait qu'il faut sérieusement se bouger si on veut esperer s'alimenter bio parce que bientôt... "ah! bein ma p'tite dame, c'est que ... c'est pas bien possible"... La faute à pas d'chance ?



08/10/2007

Du rififi à Babylone

"Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons de la pathologie végétale " (...)
Dans ce documentaire de Jean Druon "Alerte à Babylone" , l'agronome et chercheur Claude Bourguignon nous alerte sur l'état des sols engendrée par l'agriculture intensive à l'aide des produits chimiques.

Il pointe, entre autre, la disparition des plantes messicoles (coquelicots, bleuets), l'érosion des sols et les inondations dues au ruissellement.

Ses analyses "contre-productives" lui ont valu de démissionner de l'Institut National de la recherche agronomique pour fonder son propre laboratoire.

Alors en pleine "catastrophe du crétacée ridicule", c'est comment qu'on freine ? Explications :






23/09/2007

Vivez Nature à la Villette


Une idée comme une autre pour faire son marché de bons produits sans pesticides, le week-end prochain au métro Porte de la Villette.
A l'heure de ce post, aucune liste d'exposants n'est disponible. En revanche, vous trouverez sur le site le programme des ateliers et des conférences qui laisse un tantinet perplexe.
On y trouve en vrac et dans un joyeux désordre :
- Apprivoiser votre animal-totem, miroir de votre personnalité.
- Cure d'automne avec la sève de bouleau et l'argousier
- Amazonie, des richesses convoitées par le monde entier
- Analyse géobiologique et traitement bio-énergétique des pollutions telluriques et électromagnétiques dans l'habitat .
- etc.

Des invitations sont à imprimer sur le site. Sinon, c'est 3 euros pour les adultes. Gratuit pour les moins de 12 ans. Nocturne jusqu'à 22 h, le vendredi 28 septembre.

On trouve également une invitation (valable un seul jour, pour une personne) à la Une du bien connu journal gratuit de petites annonces Paris-Paname du 24 au 30 septembre. Je précise que celui-ci n'est, ni biologique, ni naturel, qu'il est édité par les mystérieuses Editions de l'Eléphant, et que vous pouvez éventuellement utiliser le reste du journal pour nettoyer vos fenêtres... (hé, hé)

22/09/2007

J'ai nettoyé les vitres avec Le Monde

Fenêtres à Paris, 20ème.
Crédits : Los coquelicots

Grâce aux conseils éclairés de Stéphanie T., j'ai nettoyé les vitres de ma cuisine avec Le Monde. Demain, dans la salle de bains, je recommence avec Paris Boum-Boum.
Le plus drôle dans cette histoire quand j'annonce fièrement ma nouvelle technique de recyclage de la presse quotidienne, de nombreuses personnes me disent :
- ah !, mais c'est connu ... Mon père - ou ma mère, ou ma grand-mère, ou mon boucher (1) - le faisait déjà...

Mais comment ça marche ? C'est très simple.
Il vous faut :
- le premier canard qui vous tombe sous la main (en noir et blanc ou en couleur mais pas en papier glacé)
- une bassine (ou une casserole)
- de l'eau chaude
et
- Vous roulez le journal en boule.
- Vous en trempez une partie dans une bassine d'eau très chaude.
- Vous humidifiez les carreaux avec.
- Vous frottez énergiquement avec le côté sec (ou une autre boule de papier journal sec).
- C'est fini, vos fenêtres étincellent ...

On m'a soufflé que cela s'effectue également avec le multi-fonctions vinaigre blanc ou vinaigre d'alcool dont nous reparlerons souvent ici.
- remplacez l'eau chaude par du vinaigre blanc.

Coût de l'opération : rien ou presque.
Conséquences possibles : mise au chômage des fabricants de produits pour vitres. Augmentation des tirages de la presse écrite... N'essayez pas de le faire avec le journal de 20h, ça ne marche pas. ;-)

(1) Il parait que les commerçants possédant des vitrines dans leur boutique (cafetier, boucher, boulanger...) pratiquent cette technique depuis toujours.


20/09/2007

"ça" commence aujourd'hui

Fontaine à St Guilhem-le-Désert
Crédits : Los coquelicots


Un blog soit-disant écolo qui commence par une histoire de fourmi de dix-huit mètres, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?

18/09/2007

La fourmi






Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
ça n’existe pas, ça n’existe pas.


Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,

ça n’existe pas, ça n’existe pas.


Une fourmi parlant français,

Parlant latin et javanais
ça n’existe pas, ça n’existe pas.

Eh ! Pourquoi pas ?


Robert Desnos - Chantefables et Chantefleurs
Editions Gründ in comptines

Source : http://amorizade.wordpress.com/